La disparition de la nuit

Création 2024 - Immersion cosmique

Création : 2024
Durée : 90 minutes
Public : 200

Embarquement cosmique

Dans un monde où l’obscurité disparaît sans bruit, nous proposons un voyage immersif dans la nuit.

C’est une invitation à retrouver une attention à l’obscurité au cœur d’une fiction théâtrale dans un spectacle visuel et sonore en déambulation. Nourri par la «grande histoire» de la nuit et le constat de la pollution lumineuse dès le premier chapitre, le public glisse ensuite dans la fragilité de l’obscurité en suivant ceux qui l’habitent. LA DISPARITION DE LA NUIT est une quête d’un émerveillement premier, de réflexions politiques et sociétales, et enfin, une expérience hors cadre, à la fois collective et intime.

Prenez place dans le Planétarium 2000 où Ariane vous accompagne à travers le temps et l’espace. Nous allons sur la lune ! Depuis le cosmos, Singapour se dessine. On imagine le vigile d’un centre commercial qui ne ferme jamais. Ariane murmure qu’il vient d’un pays où les étoiles se sont évanouies, laissant place à une vie sans nuit noire.

Quelque chose se trame dans l’ombre. Les écrans vacillent.

Que se cache-t-il dans la nuit pour qu’on la chasse ?
La foule se lève, la nuit se révolte, le mouvement vers l’obscurité s’amorce. Une galerie de personnages
se déploie dans un espace-temps fantasmagorique. Dans la nuit fragile, suivons ensemble
ceux qui l’habitent, la redoutent, l’explorent ou y travaillent.

Traversons des nuits cachées, celles des solitudes,
des monstres ou des vertiges dévoilés dans une
poésie visuelle et sonore qui s’éveille dans la nuit.

LA DISPARITION DE LA NUIT s’intéresse à la pollution lumineuse comme l’un des marqueurs de notre impact sur l’environnement. La nuit est menacée par le monde moderne, ses lumières, sa course folle et ses paradoxes. Ce qui allait de soi se transforme en bien à protéger, l’obscurité devient un objet politique. La disparition de la nuit nous invite à réfléchir à la société dans laquelle nous vivons et à celle dans laquelle nous souhaitons vivre. Existentielle et universelle, la nuit façonne notre expérience du monde moderne et souligne notre rapport intime à l’infini grand du cosmos.

Nous avons parcouru les paysages dans la nuit, rassemblé les imaginaires qu’elle convoque, rencontré celles et ceux qui l’observent, la façonnent, la commercialisent ou la préservent. Suite à une année de recherches, nous avons créé une forme spectaculaire, tissé une toile entre les nombreux témoignages récoltés et ainsi écrit un récit poétique et fantastique autour de la disparition de la nuit.
Nous proposons une déambulation dans l’obscurité qui cherche à faire resurgir ce qui est là, tapis dans l’ombre : nos peurs, nos doutes, nos révoltes, nos secrets, nos rêves…

Parallèlement à la création du spectacle, dans LE CARNET DE NUIT, nous convoquons ces paroles qui ont croisé notre route d’artistes, avides d’explorer ce sujet, aussi vaste que la voie lactée depuis les Cévennes. Toutes ces rencontres nous ont emmené vers des endroits émouvants, de ceux qu’on avait pas forcément imaginés, de ceux qui confirment, aussi, que tout le monde a une histoire de nuit à raconter.

Les travaux du collectif