Ces derniers mois, nous avons écrit et dessiné en nuances de bleus. Nous terminons aujourd’hui la création d’une petite édition : Le carnet de nuit.
Dans ce carnet, vous trouverez les récits de nos rencontres nocturnes et des extraits des paroles collectées au fil de nos résidences de recherche pour la création du spectacle La disparition de la nuit.
On y trouve des mots de scientifiques, de naturalistes ou d’historiens, mais aussi de personnes comme vous et nous, qui s’interrogent sur notre rapport à l’espace temps nocturne. On les appelle les usagers de la nuit.
Et pour caresser le regard, on y découvre des dessins, des croquis de nos expériences en espace public et, cerise sur le gâteau, la fameuse recette de la tisane bonne nuit !
Le carnet sera diffusé dès le début de l’année 2024. A lire avant de s’endormir, peut-être…
Comme chaque année, c’est la fête de fin d’année à Guigues 3000. Nous organisons un grand apéro pour fêter ensemble la fin de l’année, arbre de Noël, joyeuse cuisine et bulles viennent pailleter l’atelier ! Ce 14 décembre, les salarié·es, C.A., collaborateur·rices des compagnies La Folie Kilomètre, Malaxe & habitant·es de l’atelier, ainsi que les conjoint·es, idylle du moment, +1 et enfants sont invité·es.
Du pire pull moche de Noël, à la veste à sequins qui picote la rétine, avec nos mocassins des grands soirs, on a rêvé un flamboyant boulevard ! Clara, Marion et Alice ont orchestré la soirée, parées de boa blanc en plumes des festives circonstances. Sur la table, beurek arméniens, rouleaux de printemps, truites fumées sur canapé, soupe de pois cassés…!
Dj Youtube, décoration rose guimauve et bleu flamboyant, guirlandes lumineuses par centaines de mètres dans l’atelier, c’était beau et vitaminé ! Merci à toustes les invité·es qui ont jouer le jeu de la folle soirée !
On était déjà bien au nord à Sotteville-lès-Rouen, alors Arnaud et Alice en ont profité pour sauter dans un train Gare de Montparnasse, direction les Côtes d’Armor, à Paimpol, pour retrouver Jean-Charles, le directeur de cette fameuse abbaye.
L’objectif de cette fin de semaine bretonne ? Repérer l’espace dans lequel La disparition de la nuit jouera en août prochain, et humer les embruns de cet incroyable lieu qui accueillera deux semaines de résidence en avril prochain !
Pluie, soleil, nuages, crêpes, balades dans et autour de l’abbaye, plans sur la comète, ce week-end breton était riche en idées de création, et on a hâte de trouver le printemps paimpolais en 2024 !
C’est au CNAREP Atelier 231, à Sotteville-les-Rouens que nous avons posé nos valises durant une semaine de novembre, au cœur de l’automne normand, entre fines bruines et soleil éclatant !
Avec nous pour cette joyeuse colonie de création, Pierrick Bonjean, auteur et Laetitia Langlet, comédienne. Cette semaine s’est organisée autour de l’écriture du spectacle La disparition de la nuit. Il s’agissait de tisser la fable, tirer les fils de la narration et des personnages que nous suivrons dans cette déambulation. Comment chapitrer le spectacle ? Quelles sont les thématiques autour de la disparition de l’obscurité avons-nous envie d’aborder ? Comment donner à voir, entendre la recherche documentaire de cette dernière année ? Est-ce qu’on imaginerait pas un planétarium à la tombée du jour, quelque part entre un chien et un loup ? Qui joue ? Qui a les post-it ?
On a tricoté, détricoté, Pierrick a synthétisé nos idées, écrit des heures durant…On a quitté la Normandie avec des dizaines de pages et l’envie grandissante de donner corps, voix à ce texte, et de raconter notre histoire d’obscurité tout en installations plastiques et scénographie-beauté !
Il faisait beau ce 14 octobre et la jauge était complète pour un départ dynamique des bords de Saône jusqu’au cœur de la ville de Rochetaillée en compagnie de Nicolas Filloque, Ronan Le Fur et Malou Malan.
Rochetaillée 2040, c’est l’accueil de la crue millénale ! Escorté par le président du comité des fêtes, d’une journaliste, du ballet de serpillères et de techniciens-faiseurs d’images, le public – équipé de bâtons fanions au couleur de l’eau qui dort, qui monte, qui monte, et redescend – a parcouru le trajet fictif de cette crue record. Tout au long de cette balade chapitrée, on découvre des bribes d’histoires de la Saône, des souvenirs d’habitants, les mythes des inondations, les traces laissées par les crues, le musée des objets sauvés, tout en poésie, tableaux vivants et installations plastiques.
On a hâte de se retrouver au printemps pour une prochaine exploration des bords de la rivière…