Création : 2012 Durée : 1H40 Public : 70 marcheurs
Commande de l’association culturelle Villa Fontanella, avec la participation active des jeunes du Centre Animation Jeunesse.
La balade convie à une découverte singulière du village de Fontaine-le-Comte. Entre le ruisseau de la Feuillante et la future ligne TGV, au milieu des champs et des lotissements, le promeneur est invité à chercher le chemin de l’eau. Le parcours a été co-écrit avec l’aide des jeunes du village, qui nous ont guidés sur les chemins de traverse et transmis leur perception parfois étonnante de leur environnement quotidien.
L’histoire du village (fondé sur une source au creux du vallon) et la présence de nombreux lavoirs (anciens lieux de sociabilités) servent de trame à l’histoire qui se tisse au fur et à mesure du parcours. La Naïade, personnage mythologique, attend les marcheurs dans la fontaine de la mairie et les interpelle : « maintenant qu’on a l’eau courante, le courant passe-t-il toujours entre nous ? ». Question posée en regard des nouveaux lotissements qui fleurissent sur le plateau, à l’écart du vieux bourg et de l’ancienne abbaye. Le groupe prend en main des bâtons de sourcier à évaporation directe et part à la recherche d’indice dans le paysage qui le mettront sur la piste de l’eau.
Un son de mouette qui retenti dans les nouvelles constructions, le rivage n’est pas loin et la Naïade réapparait dans un canoë au milieu des champs. Sur le fil des limites mouvantes de la ville, les jeunes du village montés à vélo guident le groupe puis disparaissent dans un nuage de vapeur. Il faut en passer par le lavoir et libérer l’eau du château pour, enfin, descendre dans le vallon du ruisseau de la Feuillante, à travers champs, où résonnent les échos de l’eau.
Attention à la marche L’amour du risque 10215 Mètres Transhumance #3 Transhumance #2 Flanade et Baladerie Transhumance #1 Azimuts
Association culturelle Villa Fontanella, en partenariat avec le Centre Animation Jeunesse et la mairie de Fontaine-le-Comte.
© La Folie Kilomètre
Julien Rodriguez, Arnaud Poupin et Abigaël Lordon