En janvier, sous la neige, nous étions en résidence au Parapluie à Aurillac pour une seconde résidence d’écriture autour de La Belle Escorte.

Création en chantier, La Belle Escorte est une grande marche poétique et colorée à travers la ville durant laquelle plusieurs centaines de participants accessoirisés de bâtons de marche atypiques rendront hommage au paysage dans une série de rituels collectifs.

Constructeur·trices, scénographe et concepteur·trices, nous étions 5 réuni·es autour de la question des Effigies, détails métonymiques du paysage que l’on transporte pendant La Belle Escorte. Ce sont des représentations des éléments du paysage dans lequel se déploie La Belle Escorte. Ces éléments peuvent être remarquables, intimes ou communs, des repères urbains, des détails quotidiens, des rêves géographiques…

Durant cette semaine et au fur et à mesure des conversations à la table et au paperboard, nous avons ouvert des pistes concernant les formats et les contenus.

Nous imaginons partir sur des Effigies qui serait comme des contenants, des structures fixes que nous remplirions de nos temps d’immersions à venir dans les différents contexte où se déroulera La Belle Escorte.

En fil rouge, nous nous sommes notamment posé la question de comment représenter le paysage…

Enfin, en écho à la première résidence d’écriture, nous avons défini et rediscuté de l’implication du public avec le souhait de placer au centre de cette création l’expérience du spectateur.

Par ailleurs, nous avons pointé des endroits de décision à venir et nécessaire au projet. À suivre…

Coté atelier nous avons construit une maquette de ce que pourrait être une Effigie mobile et nocturne à l’issue de cette semaine. Plus bas vous trouverez des images de ce qui pourrait être une lanterne magique, un satellite à mettre en orbite, un rouleau à images, un tour de magicien pour apparaitre et disparaitre…

Un grand merci à Valentine Ponçon, Maxime Lebacle, Guillaume Dufleid, Alex Vagnon.

Merci également à l’équipe du Parapluie et à l’accueil chaleureux de Hugo et de Jeanne.