C’est au 47è étage du building du Sofitel de Melbourne que se sont conclues les 2 années du projet Hotel Obscura.
La proposition artistique australienne est venue clôturer les recherches et créations lancées depuis 2014 en Autriche, en Grèce, en Allemagne, en Australie et en France.
Cette version d’Hotel Obscura était pour le moins « durational ». Le public était accueilli de 14h00 à 23h30 pour une expérience mystérieuse, joueuse et troublante.
Douze personnes pénétraient toutes les 2 heures dans l’univers Hotel Obscura. Rendez-vous leur était donné devant un autre hotel de la ville, où les attendait une guide énigmatique et silencieuse qu’ils suivaient casque aux oreilles jusqu’au 47è étage. La responsable de leur accueil les attendait dans la « welcoming room », chacun y recevait une carte nominative où étaient indiquées les 3 expériences dans lesquelles ils étaient invités à plonger. Rafraichissements, magazines et étranges discussions leur étaient servis pendant leurs temps d’attente.
Les rencontres proposées dans les 12 chambres ou autres espaces de l’hotel (ascenceurs, salle de sport, toilettes du restaurant, salle de réunion) formaient trois types de voyage, conversations avec des étranger(ères), expériences intimes et sensorielles ou performatives.
En conclusion de leurs expériences, les douze voyageurs se rencontraient dans la « Vynil Lounge », reçus par une hôtesse digne de Liz Taylor-Cleopatre qui les amenait à échanger sur ce qu’ils avaient vécus, se racontant les situations traversées le temps d’un rêve en peignoirs blancs.
De gauche à droite :
Christie Stott « No closer »
Will McBride « Where the sun don’t shine »
Zoe Scoglio « Anthropo Scene 1 »
Mark Wilson « Incursion »
Lauren Simmonds « Chrysalis Lounge »
Carolyn Hanna « Love Bank »
© Sarah Walker